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      Voila bien une des premières réalisations que l'on fait au jardin : implanter une pelouse. Mais si cela peu paraître chose facile, vous verrez que cela n'est pas aussi évident que certains veulent bien nous le laisser croire.

     

                                     Cliquez sur les photos pour agrandissement

     

     

     

    Je vais essayer de vous expliquer de la manière la plus simple possible l'un des enjeux des plus délicats à réaliser ; l'implantation d'une surface engazonnée.

    En effet, ce n'est pas aussi simple qu'il y paraît, et Pourtant c'est une des réalisations trop souvent prise à la légère ou bâclée par les particuliers comme par certains professionnels peut scrupuleux.On fait une pelouse une bonne fois pour toute sachez le. Si vous deviez la refaire un jour, c'est que vous n'avez pas employé la bonne méthode, ou que le travail aura été mal réalisé.

    Voici donc en quelques clefs comment réussir une pelouse durable, belle et  sans trop de contraintes.

    1. travaillez votre terrain avec beaucoup de soin.
    2. choisissez un mélange de qualité adapté à votre sol et votre climat
    3. luttez de suite contre l'acidification du sol bien avant que n'apparaissent les premieres mousses ( chaulage à base de chaux vive )
    4. faites des tontes régulières et adaptées en hauteur en rapport avec les saisons et le régime des pluies.
    5. Scarifiez lorsqu'elle devient trop épaisse afin de la rajeunir, d'enlever la mousse et supprimer le feutrage des racines en surface

     En suivant ces principes, il ne devrait pas y avoir de difficultés majeur a obtenir une pelouse acceptable et durable sans trop d'entretient fastidieux et de dépenses inconsidérées. Si d'aventure vous vous trouvez dans une région où la sécheresse estivale est omniprésente et sévère, alors il est sage d'y renoncer et de trouver d'autres façons de remplir l'espace ; j'y reviendrai. 

    Le travail du sol

    Il devient de plus en plus compliqué de définir la période idéal pour les labours, par conséquent en fonction de chaque région, des conditions météorologiques et de l'impératif de chacun, il vous appartient de définir la meilleurs période pour ce travail. Evitez quand même de le faire sur une terre détrempée ou trop sèche, et bien évidemment totalement hors saison, mais l'automne reste la saison idéale quand cela est possible.

    Prendre en considération  la nature du sol et de ses éventuelles carences. Là aussi, chaque cas étant spécifique, je ne rentrerai pas dans les détails des différentes corrections et amendements à mettre en place. Je traiterais d'ailleurs ce sujet dans une autre  rubrique sur les carences des sols.

    Après corrections des carences et enfouissement des amendements,il convient de travailler votre sol afin de le préparer au semis. Il vous faudra beaucoup de patience et d'énergie, car ce travail ne pourra se contenter d'à peu prés. Plusieurs étapes seront nécessaires pour y arriver.

    1. griffez énergiquement le sol et cassez les grosses mottes avec un croc 4 dents ou à l'aide d'une motobineuse et commencer à aplanir le terrain. 
    2. prendre ensuite un râteau et ratisser le sol en tous sens pour affiner sa structure. Vous en profiterez pour retirer les racines des adventices et autres grosses pierres et gros cailloux.
    3. après ce premier passage, passez le rouleau à gazon pour compacter votre travail.
    4. recommencez en affinant la terre de plus en plus fine. Aidez vous en divisant votre surface par bandes égales afin de ne pas oublier la moindre partie ou de revenir trop souvent au même endroit.

     

     Comment bien implanter sa pelouse pour qu'elle persiste durablement. 

      e. Assurez vous d'une parfaite planéité, sans creux ni bosses exagérément marquées. Le terrain peut-être légèrement vallonné, ondulé, l'essentiel c'est que ces accidents de terrain le soient en douceur afin que les futures tontes puissent ce faire sans heurt : sans quoi la coupe de l'herbe ne serait pas régulière et l'aspect esthétique général de la pelouse en souffrirait.  

      f. après chaque passage du râteau, il vous faudra passer le rouleau. Continuez  ainsi en tous sens en croisant vos passages jusqu'à obtenir une surface parfaitement plane au rendu très fin sans cailloux apparents importants ; terminez toujours par le passage du rouleau. Votre travail sera achevé lorsque vos pas ne laisserons plus d'empreintes trop marquées ; si vous vous enfoncez encore trop profondément ou que vos pas marquent encore un peu trop, c'est que votre travail n'est pas suffisemment abouti.

    c'est pourquoi il n'est pas conseillé de labourer en profondeur, ce qui ne ferait qu'augmenterait la difficulté du travail

     

     

    Sur ces deux photos, on peut voir la finesse du travail bien que mon sol d'origine, soit très pourvu en pierre et cailloux.

                  

                ici on remarque le ramasse feuille qui me permet de travailler vraiment en finesse 

    Comment bien implanter sa pelouse pour qu'elle persiste durablement.

     

        sur celle-ci on n'aperçoit que les trace de mon râteau : ni bosse , ni creux, ni trace de pas.

    Comment bien implanter sa pelouse pour qu'elle persiste durablement.

     le semis

     a. vient alors le travail du semis. vous diviserez votre surface en bandes égales et parallèles, que vous grifferez légèrement au râteau afin d'y tracer des sillons à peine marqués. Pour le semis, nul n'est besoin d'avoir le geste auguste du semeur, il vous suffit de semer en croisant vos passages dans le sens d'abord de la longueur puis de la largeur avant de passer à la bande suivant

     b. Le semis terminé, passez un léger et dernier coup de râteau sans faire de va et vient pour enfouir la graine, mais si vous avez bien fait votre travail, ce terreautage n'est pas obligatoire.

     c. Passez une dernière fois le rouleau pour bien faire adherer la semence au contacte du sol puis arrosez jusqu'à la levé par temps sec de façon à ce que la graine soit toujours légèrement humide.

     

     

    Le semis doit être dense, sans quoi le jeune gazon ne serait pas suffisemment armé pour remplir rapidement  la surface qui serait vite prise par les adventices ( dites mauvaises herbes ) à la levée plus rapide  et agressive pour conquérir l'espace.

    Pour les bordures, il faut faire ce que l'on appel une ligne . Faire un sillon bien marqué pour matérialiser les contours du gazon et semer dru pour que lors de la levée, cette démarcation soit bien visible et solide ; ce qui facilitera la découpe des futures bordures du gazon. 

    Ici on remarque la densité du semis. Attention ne vous fiez pas à la grosseur apparentes des mottes de terre, j'ai zoomez beaucoup pour que vous puissiez voir la densité du semis, si vous faites la comparaison entre une graine et la motte juste à côté, vous vous rendez de suite compte de la finesse du travail de mon sol.  

     

    Remarquez la densité du semis, et relativisez la grosseur des mottes de terre qui n'est qu'apparente en rapport à la grosseur de la graine.

    Comment réaliser une pelouse pour qu'elle persite durablement.

     

     

    Un dernier conseil : surtout ne choisissez pas ces gazons dit rustiques, ils n'ont en fait de rustique que leur aspect et leur rapidité de levée pour avantage ; en revanche, bien que leur composition ait été améliorée, les graminées qui les composent ne sont pas pérennes et aux moindres problèmes climatiques, elles disparaissent laissant votre surface engazonnée clairsemée vite envahie par la mousse et les herbes indésirables :" la nature à horreur du vide." Choisissez au contraire un mélange haut de gamme, labellisé, bien adapté aux caractéristiques de votre climat,de votre sol et en fonction du résultat que vous voulez obtenir. Alors, même si l'herbe jaunie au cœur de l'été, elle reprendra sa couleur verte aux premières pluies d'automne et se reconstituera rapidement ; croyez moi j'en ai fait moi même l'expérience.

    Pour l'entretient général, une bonne tondeuse et un scarificateur suffiront. De temps à autre vous pouvez passer au printemps ou en automne un engrais spécifique gazon, mais ce n'est pas indispensable  chaque année. En revanche chaque année pratiquer le chaulage permet un rééquilibrage du PH y compris sur sol calcaire, évite ainsi la mousse et fait reverdir votre pelouse. La cendre de bois peut aussi corriger l'acidité ou pour ceux plus fortuné, il existe sur le marché d'excellents amendements complet engrais anti-mousse d'une grande efficacité. Perso, je les emploie une année sur deux pour limiter les frais.

    Et l'arrosage me direz vous...?

    Pour ma part et en fonction de la météo, j'arrose le moins possible. Certes l'herbe se ternie, mais il faut savoir l'accepter. Evitez quand même le point de non retour lors de période sèche sévère, il faut alors un arrosage qui aide à passer ce cape, et l'arrosage le plus  efficace c'est de bien détremper votre pelouse pour un arrosage en profondeur tout les 10 ou 15 jours tant que dure la sécheresse et surtout d'anticiper et d'adapter la hauteur de coupe du gazon : à herbe haute racine profonde, donc moins vulnérable au coup de chaleur. Autrement dit, ne pas tondre raz en été mais la laisser au-dessus des 15 cm. 

                     Voila à quoi ressemble mon gazon l'été au nord de la maison et sous un pin

    Comment bien implanter sa pelouse pour qu'elle persiste durablement.

     

     

    Par interdiction d'arrosage , il ne vous reste plus que la récupération des eaux pluviales pour vous venir en aide. Attention j'ai bien dit récupération, il est hors de question de pomper l'eau de la nappe phréatique même si il s'agit de votre propre puit.

                   pelouse dont le mélange gazon et de type anglais ;  sans ray-grass et sans arrosage.

    Comment bien implanter sa pelouse pour qu'elle persiste durablement.

    Dés les premières pluies, ce gazon reverdi sans problème bien que cette partie ait été réalisé avec un mélange haut de game type anglais avec : 5% d'agrostide 30% de fétuque rouge traçante 30% de Fétuque rouge demi-traçante et 35% de fétuque rouge gazonnante. Remarquez la hauteur du gazon, il n'est pas du tout tondu ras en été mais à un petit 15cm afin qu'il ne grille pas. 

     

     


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  • Après avoir vu les différents matériels et matériaux possibles à utilisés pour protéger nos plantes, il nous reste à savoir comment et quand.

    D'abord ne pas mettre trop vite ses protections par excès de prudence, il s'agit déjà d'endurcir vos plantes aux basses températures afin qu'elles se mettent d'elles même au repos. Dés que le feuillage de certaines d'entre elles gèle sans que cela  nuise à l'esthétique ou la survie du végétal ; coupez le reste du feuillage et placez votre protection.

    Pour certaines plantes dont le feuillage est persistant, il faut attendre que les premières gelées importantes soient signalées. Attention tout de même à ne pas être trop optimiste et manquer à contrario de prudence. Selon votre région, vous vous habituerez vite à traduire les températures annoncées et leurs conséquences sur vos plantes. On peut dire sans trop ce tromper que jusqu'à un petit - 3°C -4°C avec une bonne remontée rapide dans la journée ( +8°C /ex ), la plupart des plantes dites méditerranéennes ne souffrirons pas de ces températures, en revanche si dans la journée les températures les plus hautes annoncées sont proche de 0°C + 2°C, alors agissez rapidement pour les plus fragiles. 

    Apprenez aussi à connaître le jargon météorologique et les différents types de gelées :

    1. Les gelées noires dites par advection ( apport d'air froid venant de masse d'air polaire ou sibérien grace à un anticyclone positionné proche de ces régions. 

    Si on annonce la formation d'un anticyclone sur le Nord ou le Nord-Est de l'Europe, alors il est temps de placer vos protection, car les masses d'air froid par advection vont alors souffler d'Est en Ouest ou du nord au sud et repousser l'air doux vers l'Ocean ou la méditerranée : dans ce cas de figure, toute la France grelotte, y compris les zones les plus protégées et privilégiées.les gelées blanches

      2. Les gelées blanches

    Si par temps clair et calme il gèle, il sont dites par rayonnement ; la couche nuageuse protectrice n'étant pas présente, la déperdition de chaleur généré par la terre s'échappe par l'atmosphère ( ce sont les gelées blanches. En règle général, une simple canopée ( protection par la ramure d'un arbre ) suffit à protéger efficacement les plantes qui s'y trouvent sans avoir à intervenir.

      3. On voit bien que les gelées les plus dangereuses sont celles générées par advection à cause du positionnement anormalement haut de notre anticyclone des Açores ; et que selon son positionnement, les températures chuteront plus ou moins fortement et de façon plus ou moins longue. 

     

     ◊ Les températures critiques nécessaires à l'apparition de dommages peuvent varier en fonction du temps pendant lequel elles demeurent au-dessous du point de congélation. Par exemple, les bourgeons des arbres fruitiers peuvent être lésés par une température de -2 °C persistant plus de 24 heures, mais peuvent survivre s'ils sont exposés à une température de -6 °C pendant moins de 2 heures. Cela explique pourquoi la température critique d'une gelée par rayonnement ne sévissant que quelques heures en début de matinée peut être plus basse que celle d'une gelée d'advection qui peut se prolonger dans la journée.

    Donc je résume :

    Gelées par rayonnement = en général petites gelées de courte durée ( type gelées blanches.)

    Gelées par advection = gelées persistantes par l'arrivée d'une masse d'air froid ( air polaire [ gelées noires ] ) cette air froid vient toujours de l'est ou Nord-est mais qui perde en intensité plus on se dirige vers nos côtes sans pour autant les épargner.

     


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  • En ces mois hivernaux :  il faut que je vous parle des astuces pour protéger vos plantes des frimas qui pourraient leur être fatals.

    Tout d'abord prendre connaissance des différents microclimats du jardin me semble être une bonne raison pour investir dans des thermomètres mini maxi que vous placeraient à différents endroits du jardin qui vous paraissent être des endroits privilégiés. Evitez bien entendu les premiers prix, vous seriez déçu et les valeurs relevées peu fiables. Ensuite, il vous faudra :

        

    • Quelques mètres de voiles d'hivernage : incontestablement efficace si bien utilisés. Surtout  pas pas de plastique pour cet usage.
    •  Quelques pelotes de ficelle , raffia vrai ou faux peu importe Du scotche marron d'emballage.  Des tuteurs bamboo ou autres.
    • Des arceaux en plastique ou en acier pour confectioner des abris ( tunnels ) rapidement.
    • Quelques cloches en verre ( c'est le top ) autrement celles en polycarbonate sont toutes aussi efficaces.
    • De la paille bien sèche voir des frondes de fougères ainsi que des aiguilles de pin ; tout matériaux inerte qui n'absorbe pas trop d'eau et qui emmagasine un maximum d'air dans leur structure peut faire un parfait isolant.
    • Le papier journal peut lui aussi être utilisé car parfaitement isolant. Attention à être certain de bien l'isoler des pluies, car alors, il perdrait toutes efficacités. 
    • La toile de jute ou de chanvre peut avoir aussi son efficacité dans certains cas.
    • Des paillassons, canisses et autres sont aussi parfois utilisés.

    Voila pour ce que l'on appel les protections passives.

    Pour des protections encore plus efficaces ( dites protections actives ) différentes solutions sont proposées.

       1. Des ampoules pour élevage jeunes poussins peuvent être employées pour un apport supplémentaire de chaleur ( Assez efficace, mais pas toujours pratique à mettre en place.)

       2. Des cordons chauffants pour semis , ou dit de terrarium sont aussi utilisé par certains. Des câbles chauffants plus longs et costaux existent également voir sur le net.

      3. Les guirlandes lumineuses de Noël  ( les anciennes à incandescence, les nouvelles guirlandes à LED ne chauffent pas.) et bien sûr fixe, pas de jeux de lumière. Si vous avez un climat assez froid et beaucoup de végétaux à protéger avec ce procédé, il est bon d'y ajouter des thermostats afin de contrôler chaque plante, d'éviter des surchauffes en chauffant inutilement si les températures remontaient ou étaient moins basses que prévues. 

      4. Enfin,il existe sur le net des sites spécialisés pour ce genre de cordons chauffants avec thermostat incorporé et une grande amplitude et souplesse de programmations. ( Assez onéreuses )

    Comment mettre en place tout ce matériel de façon efficace :

          - Les voiles : Ne jamais les placer directement sur les plantes à protéger, mais fabriquer une petite tente ou ossature avec des tuteurs de façon à laisser de l'air entre le voile et la plante.

    Ce voile sera plus ou moins efficace selon sa densité (différentes qualités exprimé en poids au mètre carré = 17-30-60gr/m² ). Plus le poids et important mieux il protège. Ce voile laisse passer l'air et l'eau ce qui relativise sont pouvoir isolant dans les régions très froide, car si il n'y à pas réchauffement diurne,l'air emprisonné finira par se refroidir et sera égale ou proche de l'air extérieur le seul avantage restant c'est que la plante reste toutefois à l'abris des courants d'air ; ce qui peu parfois suffire pour la sauver.

    Le fait que ce voile laisse également passer l'eau de pluie, on comprendra que les plantes protégés avec ce système ne devront pas être sensibles à l'humidité, auquel cas il faudra en plus du voile ajouter un toit ou entourer la plante d'un plastique supplémentaire qui l'isolera des pluies hivernales. Dans ce cas il vous faudra être sur place et être vigilant pour aérer vos protections ainsi réalisés si non c'est une plante complètement pourrie que vous risqueriez de retrouver après la vague de froid.

    Il va s'en dire que plus vous ajouterez de couche de voile, moins vite l'air contenu dans cette couche se refroidira rapidement. Par conséquent si vous habitez une région douce, ceci est très important car même en cas de plusieurs nuits de gelées, si elle ne dure pas exagérément, même par température très froide votre plante sera protégée. vous attacherez vos voile avec de la ficelle, du raphia ou encore des pinces à linge. Pour faciliter la mis en place, vous pourrez ramasser et attacher les branches de votre plante afin de réduire son volume. Pour les grosses branches un peu raides, ou pour les palmes des palmiers le scotche d'emballage ( excellent lorsque vous êtes tout seul à vous battre avec vos protections), ainsi que des liens en tissus ou plastique agricole ou bien même des tendeurs vous seront d'une grande utilité.

     

    Le Matériel et Les Matériaux nécessaires pour protéger les plantes des températures fatidiques.

     

     

    L'efficacité d'une telle protection sera selon les régions et le nombre de couche fera gagner en moyenne.

         - les paillassons et autres canisses : ils vous seront utile pour couper des courants d'air ou pour protéger les troncs des arbres sensibles ou les stipes des palmiers.

         - La toile de jute et de chanvre auront une utilité similaire au paillasson, mais seront  plus facile à mettre en place et un peu plus isolant. La difficulté et de les trouver à un prix raisonnable.

         - Le papier journal : il est facile de s'en procurer, il a lui aussi la même utilité en plus efficace à isoler les troncs que les matériaux que l'on vient de voir ; mais pour que cette protection soit vraiment efficace et optimal, il faut impérativement mettre une bonne épaisseur et l'isoler parfaitement de l'humidité hivernale. j'utilise cette méthode sur les troncs non ligneux des plantes comme les variétés fragiles de Bananiers par ex. Pour cela j'entoure les fûts de mes bananiers avec une épaisseur qui correspond à la moitié d'un quotidien jusqu'en haut du stipe ; en ayant pris soin auparavant de l'isoler par une simple couche en P17 ( voile d'hivernage ) afin que l'humidité contenue dans les fibres des bananiers ne vienne pas mouiller le papier. Je mets ensuite une autre couche simple de P17 que j'isole de l'humidité par une couche de plastique bulle. une fois débarrassé de ses feuilles, il ne me reste plus qu'a coiffer le tout avec un pot en plastique pour maintenir le tout en place et parfaire l'étanchéité. cette méthode m'à toujours donné entière satisfaction, elle est plus facile à mettre en place qu'un grillage ou tout autre cabane souvent inesthétique.

    Prévoyez quand même un surplus de longueur de plastique bulle en haut du tronc en cas de repousse des feuilles par temps doux  ( ce qui est fréquent en région douce )

    Le Matériel et Les Matériaux nécessaires pour protéger les plantes des températures fatidiques.

          Très certainement efficace pour les Bananiers par ex, mais franchement fastidieux et surtout peu esthétique

    - les arceaux pour confectionner des tunnels ou les cloches sont surtout utiles pour isoler de l'humidité des plantes redoutant l'humidité hivernale comme les cactus et autre plantes xérophyte basses ; par ex sur des rocailles ou des côtières bien exposées. Pour les cloches, vous pouvez détourner leurs fonctions habituelles  en les remplissant d'un matériaux inerte ( qui ne prend pas l'humidité ) cette protection et valable pour la protection des souches de certaines plantes comme les Colocasia et autres Alocasia par ex, ou encore des bulbes sensibles à l'humidité conjuguée au froid comme les Scadoxus ou haemanthus.

    en guise de cloche, on peut pour des petits froids renverser un pot plastique noir sur des plantes telles que Clivia ou petites touffes d'Agapanthe ou encore le feuillage sensible comme feuilles d'Amaryllis belladonna. 

          - Pour les plus téméraires, lorsque vous repoussez vraiment les limites de votre climat, il vous reste les protections dites actives. 

    Il vous faudra donc en plus de vos protections habituelles ajouter un apport de chaleur par le biais d'une source de chaleur générée soit par des ampoules types pour élevages des poussins, ou par un cable chauffant, ou bien encore le plus simple et le moins gourmant en électricité la fameuse guirlande déco de Noël. dans les régions douce du littoral Atlantique ou proche Méditerrané, cela est amplement suffisant pour traverser les pires hivers y compris les fameux hivers trentenaires. en revanche pour les climats plus froid et sur des plantes vraiment très fragiles, un chauffage d'appoint avec thermostat sera indispensable.    

        

     

     

     

     

      


    3 commentaires
  •  Si je ne vous ai pas déjà perdu depuis longtemps he.

    Ici, il est question de déterminisme végétatif par rapport à ce qui pousse naturellement dans votre région et qui dépend étroitement des paramètres climatiques qui lui son propres et dont je vous ai entretenu plus haut.

    1. pluviosité
    2. ensoleillement
    3. moyenne des températures diurnes et nocturnes
    4. type du terrain etc.
    5. Sa situation géographique = latitude longitude

    Ces méthodes tiennent davantage compte des paramètres constitutifs à l'acclimatation du végétal en  corrélation avec son environnement ; en plus de l'amplitude thermique ( moyenne des températures entre le jour [ diurne ] et la nuit [ nocturne ] qui est prépondérante. C'est ce qu'appellent les Botanistes tels que Vladimir Peter Kôppen et Bernard Defaut : " les étages ( au sens large ) phytoclimatiques de la végétation. " 

    EX

    • étage ou zone  de L'olivier
    • étage du chêne vert
    • étage du Hêtre
    • étage des Pinus pinea - halepensis etc. 

    En France, et plus largement en Europe du sud, le climat le plus représentatif de cet étage végétatif en rapport avec son climat c'est : le climat MEDITERRANEEN  et la zone de l'olivier voir la Carte ci-dessous. 

    Pour aller plus loin : AUTRES METHODES DE L'ETUDE DU CLIMAT

    Par Nemetsy — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, $3

     

    Ici la carte des caractères déterminants pour définir l'indice de méditerranéité en France

    Pour aller plus loin : AUTRES METHODES DE L'ETUDE DU CLIMAT

    Voyons ici la Méthode dit de Koppen: ( source Wikipédia et amélioré par mes soins )

    1re lettre en capital = type de climat

    Code Type Description
    ♦A Climat tropical
    • Température moyenne de chaque mois de l'année > 18 °C
    • Pas de saison hivernale
    • Fortes précipitations annuelles (supérieure à l'évaporation annuelle)
    ♦B Climat sec

                                              


                  

    • Évaporation annuelle supérieure aux précipitations annuelles. Ce seuil est calculé de la manière suivante :
      • Si moins de 30 % des précipitations tombent en été (avril à septembre dans l'hémisphère nord) : Précipitations annuelles moyennes (mm) < 20 × température annuelle moyenne (°C)
      • Si plus de 70 % des précipitations tombent en été : Précipitations annuelles moyennes (mm) < 20 × température annuelle moyenne + 280
      • Autrement : Précipitations annuelles moyennes (mm) < 20 × température annuelle moyenne + 140
    ♦C Climat tempéré

     

    • Températures moyennes des 3 mois les plus froids comprises entre −3 °C et 18 °C
    • Température moyenne du mois le plus chaud > 10 °C
    • Les saisons été et hiver sont bien définies
    ♦D Climat continental

     


     

    • Température moyenne du mois le plus froid < 0 °C
    • Température moyenne du mois le plus chaud > 10 °C
    • Les saisons été et hiver sont bien définies
    ♦E Climat polaire

     


     

    • Température moyenne du mois le plus chaud < 10 °C
    • La saison d'été est très peu marquée

    _____________________________________

    2e lettre = régime pluviométrique

    Code Description S'applique à
    [  s ]
    • Climat de steppe
    • Précipitations annuelles comprises entre 50 et 100 % du seuil calculé
    B
    [ w ]
    • Climat désertique
    • Précipitations annuelles < 50 % du seuil
    B
    [ w  ]
    • Saison sèche en hiver
      • Pour A : climat de la savane, P du mois le plus sec < 60 mm et < [100 – (précipitations annuelles moyennes)/25]
      • pour C et D : P du mois hivernal le plus sec < 1/10 du mois le plus humide
    A-C-D
    [  s  ]
    • Saison sèche en été (climat méditerranéen, P du mois estival le plus sec < 40 mm et < 1/3 du mois hivernal le plus humide)
    A-C-D
    [  f  ]
    • Climat humide, précipitations tous les mois de l'année
      • Pour A : climat de la forêt tropicale, P du mois le plus sec > 60 mm
      • Pour C et D : pas de saison sèche, ni « w » ni « s »
    A-C-D

          [ m  ] 

     

    • Climat de mousson :
    • P du mois le plus sec < 60 mm et > [100 – (précipitations annuelles moyennes)/25]
    • Précipitations du mois le plus sec < 60 mm
    A
    [  T   ]
    • Température moyenne du mois le plus chaud comprise entre 0 °C et 10 °C
    E
    [   F  ]
    • Température moyenne du mois le plus chaud < 0 °C
    E
    [  W  ]
    • Précipitations abondantes 
    • Hiver doux (Température moyenne du mois le plus froid > -10 °C)                                             E     

    On obtient donc les catégories suivantes :

    • Af : climat équatorial
    • Aw : climat de savane avec hiver sec
    • As : climat de savane avec été sec (catégorie parfois utilisée en analogie avec Aw dans les rares cas où la saison sèche se produit dans les mois où le soleil est au plus haut.)
    • Am : climat de mousson
    • BS : climat de steppe (semi-aride)
    • BW : climat désertique
    • Cf : climat tempéré chaud sans saison sèche (océanique)
    • Cw : climat tempéré chaud avec hiver sec (chinois)
    • Cs : climat tempéré chaud avec été sec (méditerranéen)
    • Df : climat continental froid sans saison sèche
    • Dw : climat continental froid avec hiver sec
    • Ds : climat continental froid avec été sec (continental méditerranéen)
    • ET : climat de toundra
    • EF : climat d'inlandsis
    • EM : climat subpolaire océanique

    ______________________________________

    3e lettre = variations de température

    Pour affiner les types B, C et D, une troisième lettre précise l'amplitude du cycle annuel des températures :

    Code Description S'applique à
    a : été chaud
    • Température moyenne du mois le plus chaud > 22 °C
    C-D
    b : été tempéré
    • Température moyenne du mois le plus chaud ≤ 22 °C
    • Températures moyennes des 4 mois les plus chauds > 10 °C
    C-D
    c : été court et frais
    • Température moyenne du mois le plus chaud < 22 °C
    • Températures moyennes mensuelles > 10 °C pour moins de 4 mois
    • Température moyenne du mois le plus froid > −38 °C
    C-D
    d : hiver très froid
    • Température moyenne du mois le plus froid < −38 °C
    D
    h : sec et chaud
    • Température moyenne annuelle > 18 °C
    B
    k : sec et froid
    • Température moyenne annuelle < 18 °C                                                B

     

    <source de la majorité des cartes https://cybergeo.revues.org/docannexe/image/24688/img-12.jpg

     


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    Les zones USDA

    De quoi s'agit-il exactement ?

    Le ministère de l'agriculture des Etats-Unis ( USDA  [United States Department of Agriculture] ) a élaboré des cartes de zones climatiques des Etats-Unis très précises qui représentent les moyennes en minima les plus froids des 20/30 dernières années. D'autres pays ont voulu faire la même chose et notamment en France, nous avons la carte ( voir plus bas ) divisée en 9 zones ( 5 et 10 ) qui sont représentatives des climats rencontrés dans notre pays et subdivisées par des lettres a b et c qui ajouttent une certaine souplesse dans ce système ".

    Zone USDA .

    ZONE USDA

     

    Cette étude des zones climatiques à partir des températures moyennes les plus basses est cependant perfectible. En effet, elle ne tient pas compte d'autres facteurs tout aussi pertinents pour acclimater un végétal tels que : 

    1. la qualité de l'ensoleillement : sa durée, son intensité ; 
    2. le régime des précipitations ; 
    3. l'enneigement;
    4. le nombre de jours de gelées; 
    5. le nombre de jours de brouillard etc. 

     

    Pour toutes ces raisons, attention donc aux raccourcis et aux transpositions trop rapides de ces valeurs d'une région à l'autre ou pire d'un continent à l'autre : une zone USDA 9 en Bretagne Nord ou dans le Var ne peut se comparer, il en sera de même entre le continent Américain au climat beaucoup plus contrasté que l'Europe de l'Ouest . 

     

    ZONE USDA  

     

     Il ne faut donc pas prendre à la lettre cette carte : elle ne nous donne qu'une indication  certes précieuse, mais pas assez fiable pour s'en remettre à elle les yeux fermés. En plus cette étude des moyennes des minimas n'indique pas, ou noie les températures extrêmes qui surviennent certaines années, avec des hivers dit " trentenaire ". Ces hivers particulièrement virulents, sont accompagnés d'excès en tout genre, et dégradent de manière significative le système USDA en vous faisant basculer dans une zone inférieur. Par conséquent, il est plus sage pour le jardinier qui veut acclimater durablement certaines plantes, de voir ses ambitions à la baisse et de descendre d'un cran sa zone USD pour les 2/3 de ses plantations . En ce qui me concerne, Je  suggère de prendre  2012 (dernier hiver trentenaire)  pour référence, en prenant en compte le réchauffement climatique général de la planète ; il sera toujours temps de rectifier le tire si j'ai été moi même trop optimiste, mais d'ici là vous aurez profité de vos belles exotiques. 

     

     

    Quelques Cartes qui peuvent vous aider en apportant quelques renseignements sur le climat de la région qui vous concerne.

      

     

      

    Moyenne des Heures d'ensoleillement / An 

    ZONE USDA

     

     

    Aperçu des précipitations en m³ / AN et / Régions ( ici il faut bien entendu en plus connaître la répartissions de ces précipitations [ ex en Bretagne elles seront réparties sur l'année, alors que dans le Sud-Est elles tombent surtout en automne hiver et printemps, ainsi que dans une moindre mesure sur les îles et les côtes Vendéennes et Charentaises, là, elles sont plus abondantes en Hiver et au printemps ] ce qui relativise les enseignements à tirer pour la végétation. )

     

      

    ZONE USDA

     

     

     

    Nombre de jour de neige par an 

    ZONE USDA

     

     

    Moyennes annuelles en jour des gelées

    ZONE USDA

     

     Carte du nombre de jours de brouillard / an ( contrairement à ce que l'on pourrait penser, le littoral et privilégié concernant ces brumes et brouillard. 

    ZONE USDA

     

    Toutes ces cartes nous donnent qu'une moyenne des valeurs qu'elles représentent, et donc  n'ont rien d'absolue bien évidemment, mais on peu malgré tout s'y référer. 

     

     

     

     Une fois que vous avez bien compris toutes ces subtilités, il reste encore à observer des poches climatiques qui échappent aux études généralistes vues plus haut. Ces poches constituent des microclimats dans un microclimat et sont spécifiques à chaque jardin. Il vous appartient de les découvrir et de les exploiter pour permettre une acclimatation impossible à réaliser partout ailleurs.

     

      Ici en Février 2016 : citronnier Meyer sur ma terrasse en compagnie de Jacobinia rizzinii à son pied.  Deux plantes très fragiles qui poussent pourtant parfaitement à l'abris sur ma terrasse.

    ZONE USDA

     

    Pour avoir une plus juste idée de votre climat, il ne vous reste plus qu'à faire la synthèse de tout ce qui vient d'être dit : je vais vous faire la démonstration avec mon climat.

     

    EX : Je suis en Charente maritime, donc, mon influence climatique sera : Océanique franc - Climat océanique Nord-Ouest ( été frais - hiver doux. )  = Climat général sur toute la façade Ouest de notre pays. Mais comme cette influence Océanique et de type Aquitain en fait je me trouve en  - Climat océanique Sud-Ouest ( [ dit aquitain ] été plus chaud - hiver frais à doux. )

    Arrêtons nous là et regardons ce que cela nous apprend : Deux bonnes nouvelles et une moins bonne.

     a Première bonne nouvelle, je suis dans une région au climat favorable puisque qu'en bord de mer et sous influence Océanique donc au hivers doux.

     b deuxième bonne nouvelle, je suis en Charente maritime donc en Océanique Aquitain ( j'aurai plus chaud en été, moins de pluie, et certains végétaux qui fleurissent mal en Bretagne ou qui n'aiment pas l'humidité, se trouverons mieux chez moi.

        Carte du nombre de jours supérieur à + 18°

    ZONE USDA

     

    Précipitations annuelle en Charente maritime ; à voir à la baisse comme un peu partout avec le changement climatique

    ZONE USDA

     

     

    Lilas Des Indes ( l'emblème du Sud-Ouest à l'instar du Laurier rose dans le Midi)

    Il aime à la fois chaleur et humidité.

    ZONE USDA Le Lagerstroemia fleuri mieux dans le Sur-Ouest

     

     c La moins bonne nouvelle, c'est que mes hivers seront moins doux qu'en Bretagne Nord, et donc il faudra que j'en tienne compte pour les plantes les plus fragiles tels que ci-dessous.

     

     

     Cordyline indivisa. A ne pas confondre avec la Cordyline australis que l'on rencontre le plus souvent en Jardinerie.

     

    ZONE USDA

     

     Si la Cordyline australis convient parfaitement dans tout le département côtier de la Charente maritime et partout en zone 8b protégé et + ; il en va tout autrement de cette cordyline Indivisa  nettement plus fragile qui demande la zone 9b et 10 en plus d'une grande humidité atmosphérique et du sol pour l'acclimater avec succès.

     

     Cordyline australis

    ZONE USDA

     

     

     

     Continuons notre analyse climatologique :

     

    Mon jardin est sur la Presqu'île D'Arvert, donc je bénéficie d'un climat favorisé dit de type ( 6 ) - Type 6 : Climat méditerranéen altéré. et ma zone U.S.D est en 9a que l'on peut aussi chercher en définissant son indice de méditerranéité Csb selon la méthode  de Köppen.  

    Par exemple, sur les îles et la presqu'île d Arvert, nous avons une végétation méditerranéenne, composée de chêne vert, cistes, arbousier, pin maritime, d'Alep, parasol, etc. Plus une végétation de type xérique dans les dunes ; ce qui nous classe selon  la méthode par Bernard Defaut dans un climat subhumide tempérée (SH3).( Je vous fais grace d'expliquer cette méthode, qui ne fait que reprendre en quelque sorte celle de Köppen, mais davantage basé sur la végétation .)

     

    Traduction :

    Je bénéficie d'un microclimat un peu plus chaud que la côte Ouest en général mais surtout  plus sec : étés Moins chauds que la côte Basque en moyenne, mais plus que la Bretagne, y compris celle des côtes du sud et surtout la moins pluvieuse avec même une courte période de sécheresse  (en gros entre Juin et Juillet ) que sur toutes les côtes Atlantique. Donc je pourrais mieux conserver les Xérophytes que mes voisins par ex .

     

    Agave Parryi Truncata dans une de mes rocailles

    Xérophytes

     

     

     La Presqu'île d'Arvert  Bénéficie tout de même d'un à deux degrés de moins que sur les Iles D'Oléron et de Ré en hiver ( Toujours un microclimat dans un microclimat.)

     

    Si vous avez tout suivi et tout compris, il vous est alors facile de vous informer des éventuels microclimats régionaux ou locaux, et à l'aide de mes cartes, vous pourrez connaître avec plus de précision de quoi est fait votre climat. Lorsqu'il s'agira de vouloir une plante vous ne perdrez jamais ce qui vient d'être dit ici, et il vous faudra toujours poser les mêmes questions :

    1. Est ce que cette plante et faite pour ma zone U.S.D
    2. Est-elle plus adaptable ( certaines plantes peuvent être implantées à cheval sur 2 zones U.S.D voir3 et plus pour les plus costaux.
    3. Par rapport aux besoins hydrique ( taux d'humidité ) de la plante, est-il raisonnable de l'installer chez moi
    4. Lorsque je prends le risque d'une implantation limite pour ma zone, est-ce que je suis prêt à en prendre tout les risques et si oui, pourrais-je raisonnablement la protéger en cas de températures limites lors d'hiver plus froids et est-ce que ces hivers froids sont de l'ordre anecdotiques, ou au contraire trop souvent répétitifs. 

    Pour en terminer avec ce chapitre du climat et de ses conséquences sur le végétal,  j'ajouterai que parfois il faut savoir prendre des risques. Que ces risques sont parfois payants et c'est alors une joie et un bonheur incommensurable pour l'acclimateur, mais que même si c'est un échec ; il ne faut baisser les bras qu'à la deuxième voir troisième tentatives avant d'y renoncer définitivement : peut-être qu'un coin du jardin pourra mieux convenir, ou que la plante elle même est plus robuste que ces congénères ou bien encore que le plant que vous aurez mis aura été trop jeune, trop peu enraciné etc. Sans compter que l'on peut avoir joué de mal chance en plantant juste avant un hiver particulièrement froid, ce qui fait qu'une même plante avec un recul de trois hivers normaux pour votre zone, aurait suffit pour l'acclimater définitivement ; c'est une des raisons pour lesquelles il est recommandé de protéger les 2 ou 3 premiers hivers une jeune plantation. 

     

    Monstera deliciosa . Voila une plante que l'on à plus l'habitude généralement en France de trouver  en tant que plantes d'intérieur. Pourtant chez moi sous ma terrasse couverte, elle tient parfaitement car dans ce microclimat, elle se trouve en zone 10 car il ne gèle jamais.

     

     

     

    ZONE USDA  : Implanté depuis maintenant son deuxième hiver sous ma terrasse couverte

     

     A la suite de ce qui vient d'être dit sur les paramètres  en correlation direct avec  la végétation et son climat, Pour celui qui à le courage : j'explique La classification d'après le botaniste Wladimir Peter Köppen qui est une classification fondée sur les précipitations et les températures.

     

     


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  • ◊ Les types climatiques reprennent en grande partie les influences générales du climat, mais ils les  précisent faisant ressortir le particularisme de chaque climats régionaux.

    Les influences climatique n'ont évidemment pas de frontières bien définies, par conséquent, elles se fondent, s'interpénètrent se chevauchent pour former une multitude de climats aux caractéristiques légèrement différentes de leur influence principale ; ce sont les microclimats.

    Ces microclimats sont également forgés de par la topographie géographique : 

    1- Nous l'avons vu, l'éloignement ou le rapprochement de la Mer;

    2- La présence de Montagne : elles bloquent l'air froid venant du nord ( côte d'Azur ) mais aussi elles peuvent bloquer les nuages et déverser des pluies diluviennes à leur pied ( phénomène cévenol. ) effet de fun ( vent )

    3- Vallées encaissées ou au contraire plaines ouvertes propices aux Brouillards et aux coulées d'air froid;

    4- Phénomènes spécifique régional : Vent (tramontane- mistral- vent d'autant ) forte influence du Golf stream Ouest Atlantique ( toutes les îles - Bretagne.)

    6- La Présence de masse d'eau importante : Grands lacs, grands fleuves et estuaires,

    Toutes ces particularités contribuent à modifier un peu plus encore le climat général d'une région et complique un peu plus la tache du jardinier si il ne les connaît pas ou ne les prend pas en considération.       

     

    LES TYPES CLIMATIQUES

     

     

     

    - TYPE 1 : Climats de montagne.

    - Type 2 : Climat semi-continental et le climat des marges montagnardes . Il fait la transition entre les climats de montagne et :

    • au nord le type 3
    • au sud-ouest le type 4
    • au sud-est le type 8

    - Type 3 : Climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord.

    - Type 4 : Climat océanique altéré.

    - Type 5 : Climat océanique franc.

    - Type 6 : Climat méditerranéen altéré.

    - Type 7 : Climat du Bassin du Sud-Ouest.

    - Type 8 : Climat méditerranéen franc.

     

    En ce qui concerne nos climats côtiers, ils se situent donc pour l'essentiel en zone franche 8 et 5 puis se déclinent dans une moindre mesure en zone 4 et 6 pour les côtes Atlantiques et Manche Mer du Nord ainsi que 6 et 7 pour un grand Sud Sud-Est en climat dit méditerranéen.

    Deux remarques en ce qui concerne le grand Sud-Ouest et le Grand Sud, ces deux grandes régions climatiques, ont toutes les deux, des petites enclaves dont les influences climatiques s'entremêles pour former des microclimats impossible à détecter sur la carte de l'article précédent.

    A présent que nous avons détecté les régions les plus favorables à l'implantation de jardin de bord de mer pour acclimater des végétaux originaux et exotiques, il va falloir connaître les moyennes des températures les plus basses : ce sont elles en grande partie qui vont nous limiter dans nos acclimatations. Pour cela, nous avons besoin d'un autre outils : les zones USDA.

    Une dernière remarque importante ; toutes les Franges littorales échappent aux fortes chaleurs et par conséquent aux canicules, voir carte ci-dessous.

    LES TYPES CLIMATIQUES

     

    J'espère que vous suivez toujours ! Pour celles et ceux que j'aurai perdu, désolé mais je ne connais pas de chemin plus facile. Il vous vaudra revenir au point de départ et prendre un GPS oops

     

     

     

     

     

     

     


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    Dans cette rubrique, je vais tâcher de vous expliquer de manière "simple mais assez complète " ce qui façonne le climat de nos côtes. Je sais que ce n'est pas chose facile et que certains d'entre vous trouveront ça rébarbatif, néanmoins, cela m'apparaît indispensable de ce donner un peu de mal pour comprendre ce qui suit afin de satisfaire celles et ceux qui désirent avoir un beau jardin original, avec des végétaux hors du commun et aussi l'idée que l'on se fait d'un jardin côtier.

                  Alors suivez le guide et surtout ne vous perdez pas en route : Je ne rembourse pas les visites ^^   

    Pour les Français, la météo c'est sacré, mais pour nous, jardiniers, ça l'est bien plus encore ; aussi,il est impératif de bien connaître son climat. 

    On ne crée pas un jardin au bord de la mer comme on le ferait d'un jardin de montagne ou de plaine continentale. Cela peut paraître évident pour certains d'entre vous au regard de la douceur qui baigne nos côtes, mais ce serait une erreur de ne pas  prendre en compte d'autres paramètres comme :

    1. la présence de montagne,( si vous êtes sur le flanc nord ou ouest de cette montagne même sur la côte d'azur, alors attendez vous a avoir de bonnes gelées.)
    2. L'altitude
    3. les vallées encaissées,( Le centre historique de Bormes les mimosas est perché à flanc de colline en amphithéâtre, il ne gèle pratiquement jamais ou au pire de 0°à -1°; en revanche, en bas du village, il peut y faire -4° et parfois encore moins dans la plaine.)
    4. La proximité de la mer méditerranée - Du Gulf stream en atlantique; 
    5. l'avancée ou le retard des gelées.

     

    Il faudra aussi connaître son terrain et son sol ; qui interagissent également avec le climat sur les dégâts occasionnés. Pour cela il faut étudier 3facteurs importants tels que :

    1. sa nature; 
    2. sa topographie;
    3. son orientation. 

     

    Bref tout ce qui peut changer de façon significative des données quelque peu  trop  généralistes et théoriques. Enfin et pour en terminer avec cette liste, il existe  une spécificité que rencontre tous les jardins littoraux : c'est la présence du sel ; qu'il soit présent ou non dans le sol, il l'est toujours dans l'air sous forme d'embruns et ce jusqu'à une bonne trentaine de km à l'intérieur des terres lors de fortes tempêtes.

     

     Ainsi nous pouvons distinguer les influences suivantes

    - Climat océanique Nord-Ouest ( été frais - hiver doux. )

    - Climat océanique Sud-Ouest ( [ dit aquitain ] été plus chaud - hiver frais à doux. )

    - Climat océanique dégradé  ( été frais à doux - hivers frais à froid. )

    - Climat semi-continental ( climat très contrasté aux étés chauds à très chauds et aux hivers froids à très froids. )

    - Climat semi-continental dégradé ( il est souvent intermédiaire entre le climat montagnard et la plaine continentale : climat très variable et changeant, à été chaud et hiver froid mais moins qu'en montagne. )

    - Climat méditerranéen ( été chaud à très chaud - hiver doux à très doux. )

    - Climat méditerranéen dégradé ( été chaud à très chaud - hiver frais à très frais.) 

    - Climat de montagne ou sous influence ( été frais- hiver froid à très froid. )

    N'ayant pas trouvé une carte climatique pour la France satisfaisante ( il faudrait que je prenne le temps de la faire moi même) je vous ai mis une carte certes assez bien faite, mais perfectible car imprécise.

    Par rapport à la carte ci-dessous, vous voyez que j'ai divisé le climat océanique en deux secteurs, avec un climat océanique très marqué : en gros, qui démarre de la côte d'Opale jusqu'au pays Niortais, puis de la Vendée à Biarritz pour le climat océanique dit Aquitain. Pour moi, le climat du Sud-Ouest n'est en rien comparable d'avec celui du Nord-Ouest ; que ce soit en température, en qualité d'ensoleillement et en pluviométrie. Ce distinguo, que je souligne ici, déborde quelque peu sur l'article suivant, mais comme il est d'importance, par l'influence qu'il imprime à de nombreux départements, je ne le considère pas faisant partie d'un microclimat, mais d'un phénomène d'influence climatique proprement dit, c'est à dire interdépendant du climat global. 

                    

    LES INFLUENCES CLIMATIQUES

                   

    ◊ Cette carte nous indique deux choses :

    1. Que le climat Océanique perd très vite de son influence en s'enfonçant vers l'intérieur des terres
    2. Que La Bretagne la Normandie et dans une moindre mesure la Vendée , toutes trois baignent dans une grande douceur, bien enveloppées par les grandes masses d'eau que sont la Mer du Nord, la Manche et l'Atlantique.

     

    ◊ Voila pour les grandes influences du climat. On pourrait s'en contenter me direz vous ; oui sauf que si vous êtes sous la même influence, pour autant vous n'aurez pas le même climat à Brest qu'à  Bordeaux par ex. donc, pour les jardiniers qui désirent acclimater des plantes exotiques, il   nous faudra donc connaître en plus de notre influence climatique, notre type de climat et sa zone USDA correspondante.

     

     

     

     

     


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